Elisabeth Borne au cœur du Parc national de forêts

Elisabeth Borne au coeur du Parc national
Elisabeth Borne a signé en novembre le décret de création du 11e Parc national. La ministre de la Transition écologique et solidaire était hier en Haute-Marne puis en Côte-d’Or pour défendre « ce patrimoine national exceptionnel »

C’est elle qui, par sa signature, a créé ce 11e Parc national dédié aux forêts à l’automne dernier. Élisabeth Borne était "heureuse", selon ses dires, de passer à une phase plus concrète hier en venant fouler le sol du territoire de ce Parc. Pour ne pas faire de jaloux, la ministre de la Transition écologique et solidaire a passé la matinée en Haute-Marne, à Arc-en-Barrois puis dans la forêt au-dessus de Vivey, près d’Auberive, et une partie de l’après-midi en Côte d’Or, à Leuglay et à Châtillon-sur-Seine. Une visite menée tambour battant, démarrée par un petit-déjeuner au Relais à Arc, mais la ministre a néanmoins pris le temps de discuter avec ceux qui, ici, ont travaillé d’arrache-pied pendant dix ans pour voir émerger ce projet. Dans son discours, qui clôturait le premier atelier des territoires puis dans ses interventions suivantes, Élisabeth Borne a assuré les acteurs locaux de l’engagement de l’État à leurs côtés. "Soyez innovants dans vos projets, nous serons là pour vous soutenir", a insisté la ministre. Non, le territoire ne sera pas mis sous cloche. Non, il n’y a pas d’antagonisme "entre protection de l’environnement et développement des territoires." Élisabeth Borne a été ferme et pédagogue sur ces sujets. « Gagner la bataille du vivant » Ce Parc, qui est le vôtre, est aussi, de fait, devenu un patrimoine national exceptionnel a souligné Élisabeth Borne. À l’heure où le réchauffement et les dérèglements climatiques sont devenus une triste évidence, les forêts sont des sentinelles qu’il va falloir préserver. Ce Parc de forêts, laboratoire à ciel ouvert va être valorisé au niveau national et international par le gouvernement qui ambitionne de "gagner la bataille du vivant". "Nous nous sommes fixés comme objectif d’avoir 30 % de notre territoire en aires protégées d’ici 2022 dont un tiers sous protection plus forte", a détaillé Élisabeth Borne. Elle a rappelé les importantes échéances internationales à venir à commencer par le congrès mondial de la nature qui aura lieu en juin à Marseille, où le Parc national de forêts aura le droit de cité.

Le prochain atelier des territoires déjà fixé

Il s’agit d’un outil mis à disposition des acteurs locaux du Parc national par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Ces tables rondes, accompagnées par des visites de terrain, visent à aider les acteurs locaux à définir des orientations globales et des initiatives concrètes à l’échelle du territoire. Une restitution des premiers travaux a eu lieu hier matin en présence d’Élisabeth Borne. Le deuxième atelier est déjà programmé, il aura lieu les 20 et 21 février. En mai, les participants se retrouveront de nouveau avec en ligne de mire la finalisation d’un plan d’actions. Si ce travail semble nécessaire et cet appui technique de l’État bien apprécié, un participant, Romaric Leconte, a souligné à juste titre qu’il ne fallait pas tomber dans l’écueil de remettre en discussion tous les travaux réalisés durant les dix années de gestation du parc. "Ne gâchons pas les moyens", a-t-il indiqué invitant le bureau d’études qui anime ces ateliers à réutiliser les "50 fiches actions" produites par le GIG du Parc.

source : Le journal de la Haute Marne du 24 janvier 2020

carte de localisation du parc (source : Wikipedia)

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